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  • Photo du rédacteurSANCHEZ

Dernière mise à jour : 16 avr. 2022

La vie met parfois sur votre route des rencontres intéressantes ou, mieux, simplement émouvantes. Tel a été le cas avec Véra Valentinovna-Skripko, que je n'ai malheureusement pas connue puisqu'elle nous a quittés en 2020, mais qui a néanmoins croisé mon chemin, au gré du hasard et des rencontres.


J'ai pu lire la biographie qu'elle avait dictée à l'intention de sa famille et ça a été le coup de coeur, avec un petit clin d'oeil de la vie, comme elle sait si bien le faire : c'est Véra qui aurait réintroduit en Russie le manuscrit interdit de Boris Pasternak, "Docteur Jivago", dont il a été fait plus tard le célèbre film éponyme, l'un de mes films fétiches !


Elle est belle, Véra, sur cette photo... et intérieurement ! Il ne m'en a pas fallu plus pour désirer ardemment publier un livre à partir du simple imprimé agrémenté de photos que l'on m'avait offert !


Elle est restée gaie, Véra, elle qui aimait le chant et rêvait de devenir chanteuse d'opérette, malgré les aléas de la vie, se remémorant ses instants de bonheur ou honorant son malheur, pour en extraire le meilleur. "Le chant du bonheur", une éloge de la vie, une chanson d'amour...


  • Photo du rédacteurSANCHEZ

Dernière mise à jour : 28 déc. 2023


Un roman est, plus que la réinvention d'un monde, une source d'informations cachées. C'est ce qui le rend plaisant à écrire ; c'est ce qui permet à l'auteur de se libérer en fuyant des émotions. C'est ce qui en fait aussi une oeuvre égoïste.


Un roman est un jeu de piste, une histoire piégée dans laquelle se mêlent réalité, fiction, leurres et interprétations, celles de l'auteur et celles du lecteur. C'est ce qui force l'intérêt et permet l'évasion.


Un roman est un peu comme une fable : il délivre de l'observation puis une sorte de morale ou conseil à s'approprier. C'est la chute que le lecteur attend impatiemment de découvrir. Cette chute est l'âme du roman et, si cette dernière est de sens profond, elle tiendra du spirituel.


"L'immaculé" décrit apparemment deux mondes : un monde futuriste vers lequel nous cheminons peut-être et un monde classique qui semble déjà en grande partie derrière nous. Mais ces deux mondes n'existent peut-être pas pour le lecteur ; ils ne sont peut-être que cette interprétation de l'auteur, le leurre que j'évoquais plus haut. Au cour de sa lecture, chaque lecteur puisera finalement ce dont il aura le plus besoin.



Il n'y aura qu'un aspect du roman qui ne pourra pas donner lieu à une interprétation personnelle, c'est son âme. Le lecteur qui ne la percevra pas ne pourra apprécier le livre et le refermera disant : "je n'aime pas ce roman".

L'âme de " L'immaculé " pourrait se définir par ces mots de Giono : " Saper la puissance de l'oppression suppose de refuser d'y participer." L'intelligence est de se retirer du mal.







  • Photo du rédacteurSANCHEZ

Dernière mise à jour : 16 avr. 2022

Par Marie-Stéphane SANCHEZ


Depuis le début de la pandémie liée à l'apparition du Coronavirus, nous voici tous isolés chacun dans un coin du monde, comme si nous étions soudain retenus sur une île ! Ce peut être une île familière s'il s'agit de notre "chez soi" où un îlot étranger sur lequel la vie peut se révéler être un paradis ou un enfer !


Vivre sur une île n'est jamais facile ! Les autochtones veulent un jour ou l'autre échapper à cette emprise et les visiteurs pensent toujours pouvoir y rester à vie en songeant qu'il s'agit du paradis. Graves erreurs ! Les natifs, après une échappée utile, veulent toujours revenir et les visiteurs, s'ils n'ont pas une activité sur place qui les occupe et les sociabilise, ne pourront jamais poser longtemps leurs valises. Preuve que le véritable bonheur est plus sans doute à rechercher au-dedans de notre être.

Lîle de rêve ou le bagne que nous impose le Coronavirus est l'environnement non choisi qui aujourd'hui va nous obliger à nous poser des questions : des questions sur le monde qui nous entoure et sur nous-même. Des questions sur la vie que nous souhaiterions mener à l'avenir lorsque "nous serons libres" et une recherche de solutions pour y parvenir puisque nous sommes sensés "mener notre vie" et non "nous laisser mener".


Rousseau disait dans "Emile ou De l'éducation" que : "l'homme civil naît, vit et meurt dans l'esclavage : à sa naissance on le coud dans un maillot ; à sa mort on le cloue dans une bière ; tant qu'il garde la figure humaine, il est enchaîné par nos institutions". Nous pourrions donc nous interroger pour savoir à quel point nos paradis ou nos enfers pourraient être organisés par nos institutions.


Une île est l'endroit idéal pour faire silence... Faisons silence ! Comme disait René Char, "le silence est l'étui de la vérité".


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